Une extension à ossature bois est une option de choix pour profiter d’une pièce à vivre supplémentaire. Elle séduit par son charme authentique et sa rapidité de mise en œuvre. Mais afin de profiter pleinement de cette extension, il convient de l’isoler convenablement. Voici donc ce qu’il faut savoir avant d’entamer vos travaux.
Qu’est-ce qu’une extension de maison en bois ?
L’option la plus courante est d’accoler l’extension à la construction existante. Toutefois, elle peut servir à créer un espace à l’étage. L’ossature en bois étant légère, elle est compatible avec de nombreux types d’ouvrages. Vous pouvez par ailleurs créer une extension en bois pour relier deux constructions entre elles. L’extension en bois peut donc être un prolongement en hauteur, en largeur ou en longueur de votre maison.
L’extension en question peut faire office de chambre à coucher ou de salon, des salles à manger ou de bureau. Elle peut également servir d’espace de jeux pour petits et grands. Les possibilités ne s’arrêtent pas là car l’extension se pose en pièce supplémentaire que vous pouvez aménager en fonction de vos besoins.
Une extension en bois, valorise l’existant grâce à la diversité d’options d’exploitation et de design. Selon vos besoins, il est possible d’intégrer une mezzanine et ainsi gagner plus d’espace encore. Quant à la toiture, elle peut être plate ou inclinée et ainsi s’adapter à l’architecture de votre maison.
Comment bien isoler cette extension ?
Le bois est très apprécié pour les propriétés isolantes qu’il possède naturellement. Toutefois, il ne peut vous protéger contre les températures extrêmes et l’inconfort acoustique s’il est dissocié d’une option isolante classique.
Solution n°1 : isolation par l’intérieur. C’est l’option la plus courante lorsqu’il s’agit d’isoler un extension en bois. L’isolant peut être directement intégré à l’ossature et peut atteindre une épaisseur de 20 à 25 cm (contre environ 8 à 16 cm pour une extension classique). Sachez que cette importante épaisseur n’affecte en rien l’espace intérieur même si elle optimise considérablement les performances thermiques de l’extension.
Concrètement, les performances énergétiques peuvent être similaires à celles d’un bâtiment basse consommation (BBC), voire à celles d’une maison passive. Toujours en isolation intérieure, il est envisageable d’opter pour une pose croisée. La mise en œuvre d’un pare-vapeur est par ailleurs nécessaire au niveau de la partie chauffée de l’extension. Notez que le certificat Acermi est exigé si vous optez pour des laines minérales.
Solution n°2: isolation par l’extérieur. Cette option s’ajoute idéalement à une isolation intérieure dans l’optique d’améliorer l’étanchéité à l’air de l’extension en bois. Elle permet également de supprimer les ponts thermiques et d’optimiser l’isolation acoustique.
N’hésitez pas demander les options d’isolation proposées par le constructeur avant de vous lancer dans les travaux.
Les normes de réglementation thermique
Vous vous doutez bien que l’isolation de votre extension en bois doit être conforme aux réglementations existantes. Si l’extension arbore une superficie inférieure à 50 m², les directives de la RT 2007 sont applicables. Au-delà de 50 m², il faut vous référer à la RT 2012.
Néanmoins, vous n’êtes pas obligé de vous conformer aux obligations imposées par la réglementation thermique si la superficie de l’extension en bois est inférieure à 30% de la RRT (surface existante).
L’extension en bois vous offre un espace supplémentaire agréable si elle est judicieusement isolée. L’objectif est d’améliorer le niveau de confort mais aussi de limiter les consommations énergétiques de l’extension en toute saison.